45 ans, ouvrier carrier. Tue à Villejuif le 21 juin 1866 sa maîtresse Marie Gallina, 35 ans, cabaretière, à coups de hachette, à la fois par jalousie et pour la dévaliser. Cousin germain du précédent condamné. Assassine à coups de hache un couple de mendiants, Edmé Milhaud et Marie Briçon, dans la nuit du 06 au 07 janvier 1833 à Aussy pour se venger de Milhaud quil haïssait. 46 ans, marin, et 47 ans, ménagère. A Miniac-Morvan, séquestrent et torturent le fils de François, Jean, âgé de 17 ans, qui en ressort gravement handicapé. Les gendarmes Philippe Regnier, Bertrand Boyer et le Guillotiné le 26 février 1853. Accusée de complicité, sa veuve, Madeleine Blanchet, est condamnée à perpétuité le 22 juillet 1853. 27 ans, ancien militaire incarcéré à la centrale. Comme il avait été puni par le gardien Liotard pour une réflexion désobligeante envers dautres détenus, le 11 septembre 1840, tue le gardien dun coup de marteau avant de voler son sabre pour le poignarder à plusieurs reprises. 66 ans, cultivateur à Matra. Assassina son beau-frère Bernamonti pour hériter de ses biens. Cultivateur, escarpeur et cultivateur. Assassinent le 09 janvier 1846 à Boussan labbé Lopez Leguana et sa domestique octogénaire, Catherine Darbon, avant de mettre le feu au presbytère. Darbon abusait depuis longtemps de la générosité de sa grand-tante Catherine, et celle-ci avait décidé de le deshériter : il avait donc payé les frères Garès pour tuer la vieille dame, le prêtre étant un terrible dommage collatéral. 18 ans, vagabond. Au hameau de Duveaux, commune de Bue, le 30 novembre 1851, tente détrangler la veuve Godefroy, 68 ans, à mains nues puis avec un lien de paille, avant de dérober cinq francs. 58 ans, fermier, assassine pour le voler, le 19 décembre 1862 à Vallauris, son employeur Jérôme Philippe Roland, 63 ans, propriétaire terrien, puis enterre son corps, avant de se raviser, de le déterrer et de le jeter dans un réservoir où il est repêché le 03 janvier 1863. Son épouse, Marguerite Barrière, est condamnée à cinq ans de réclusion. Egorge à coups de couteau le 23 juillet 1840 à Domezain M. Larrandart, 80 ans, pour le voler. Arrêt cassé le 06 avril 1848, condamné à Orléans aux travaux forcés à perpétuité le 13 juillet 1848. Réfugié espagnol. Lui et ses complices attaquent le 19 janvier 1842 aux portes dAgen la malle-poste Bordeaux-Agen et blessent gravement le postillon Martial Cazes et le courrier Lemaître à coups de couteau et de bâton. Les quatre premiers arrêtés avaient été condamnés à mort en mars. Cugurolle est acquitté. 27 ans, tailleur. Dans la nuit du 27 au 28 novembre 1853, sur la plaine de Vanves, étrangle Chauvin, charpentier, pour lui voler 180 francs, et jette son corps dans une carrière desaffectée. Le 02 janvier 1854, à petite distance du lieu de son premier crime, étrangle M.Bonhommé, marchand à Bray-sur-Seine, pour lui voler 450 francs-or. Attaque les époux Talotte, aubergistes, à Sens Yonne dans la nuit du 14 au 15 mars 1854 : lépouse est égorgée, son mari reçoit une balle dans la tête avant dêtre étranglé avec un mouchoir. Son arrestation à Paris permet de le relier aux deux autres crimes encore jamais élucidés, et de retrouver le cadavre de Chauvin. Sa complice, Justine-Honorine Montaigu, 29 ans, prostituée, est acquittée. 30 ans, instituteur. Voulant épouser Marie Tressarieux, veuve Anizat, il quitte Bétharram pour Paris avec lintention dy gagner assez dargent pour organiser leur mariage. Mais se retrouvant chômeur, il décide de se tuer et de tuer également son amante et ses enfants. Le 16 mars 1840, après sêtre fait envoyer laîné, Joseph, 10 ans, par la diligence, il le tue rue de Flandre de plusieurs coups de marteau sur la tête avant de légorger dun coup de couteau. Le 8 mai suivant, revenu en Gironde-et disant avoir laissé Joseph sous la surveillance dun collègue, au cours dune promenade à Yvrac, tue à coups de marteau et de couteau Marie et la petite Mathilde, 8 ans. Neufchateau: il entretenait des relations tarifées avec une ado-Édition digitale de Luxembourg 47 et 51 ans, journaliers, repris de justice, anciens terrassiers au chemin de fer dOrléans à Tours via Blois en 1844. Sintroduisent le 5 juillet 1844 chez M. Grousteau, capitaine à la retraite, faubourg des Granges, à Blois, quils blessent gravement à coups de sabre et de burins, avant de tuer ses trois domestiques, Anne Bourreau, 22 ans, Marie Daridan, épouse Barnabé, 21 ans, et Jean-Louis Coudriau, 35 ans, pour les voler. Grousteau dénonce les terrassiers : Rottier et son collègue Thomas Rétif sont arrêtés, mais faute de témoins-ceux-ci ont peur, bénéficient dun non-lieu. Neuf ans plus tard, une voisine, Mme Cousin, ancienne cantinière au chemin de fer, avoue avoir vu trois hommes de sa connaissance senfuir de chez Grousteau le 5 juillet 1844 : Rottier, Rétif et Boyer, lui-même un voisin des victimes. Rétif décédé à lhôpital de Blois en 1849. La compagne de Boyer, ayant eu connaissance du crime et arrêtée pour complicité, se pend dans la prison de Blois le 19 juin 1854. 35 ans, italien, chaudronnier ambulant. Décapita à coups de rasoir à Draguignan le 30 janvier 1838 le père Martin Truc, moine, 84 ans, qui lavait hébergé pour la nuit. Il avait appris la veille de la bouche même du vieil homme quil venait de vendre un héritage. 30 ans, grenadier dans la garde impériale. Revenu de permission ivre et légèrement semoncé pour ce fait, le 11 juin 1860, à lÉcole-Militaire, abat le sergent Morel ; la balle cependant poursuit sa course, et touche mortellement le grenadier Risbourgue, en faction à deux mètres de sa première victime. Jean Lécuyer et Pierrette Bouffard, épouse Lécuyer 18 ans, garçon de café, Luxembourgeois. Le 17 juin 1846, viole et égorge à coups de couteau Elisabeth Gallier, épouse Courtecuisse, sa jeune patronne-elle sétait mariée quinze jours plus tôt-à Saint-Ouen avant de voler 500 francs.