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Les Autochtones Et Le Québec Rencontres Historiques Sociales Politiques Et Culturelles

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Alain Beaulieu, Stéphan Gervais et Martin Papillon dir. Cest dans cet esprit que le présent article offre, dans un premier temps, un bref survol de quelques initiatives développées au cours des dernières décennies dans le réseau universitaire et collégial québécois, plus particulièrement dans certains départements de littérature. Dans un deuxième temps, nous proposons aux enseignants et enseignantes du collégial qui souhaiteraient intégrer les littératures des Premiers Peuples à leurs plans de cours quelques pistes de réflexion, basées sur nos expériences denseignement et nos implications dans divers projets touchant aux réalités des Premières Nations et des Inuits. Quelques lieux du dialogue dans les cégeps et les universités langue française, évidemment sans succès. En 1618, Champlain Common and Contested Ground est une monographie révolutionnaire. Dans ce vaste survol historique des plaines du Nord-Ouest, de lan 200 à 1806 lannée où Lewis et Clark explorent le haut Missouri, Theodore Binnema décrit soigneusement les liens complexes qui unissent sur une longue durée la géographie, les animaux et les hommes. Il remet en question le principal paradigme anthropologique des groupes culturels; en sintéressant plutôt à des individus, à des bandes et à des événements marquants, il constate que lorganisation sociale des peuples des plaines est déterminée par les liens de parenté et par lenvironnement. Pour comprendre comment se sont formées les bandes et les coalitions régionales, Theodore Binnema analyse linteraction entre les bisons et les chasseurs, ainsi que les relations interethniques entre les Pieds-Noirs, les Cris, les Assiniboines, les Shoshoni, les Arapahos, les Gros-Ventres, les Gens des Corbeaux, les Hidatsa, les Salish et les Têtes-Plates. En combinant lhistoire environnementale avec lhistoire diplomatique et politique, lauteur a repensé lhistoire des autochtones des plaines du Nord-Ouest. Son livre développe une argumentation originale et présente un nouveau modèle danalyse; il stimulera sans aucun doute les débats et encouragera de nouvelles recherches dans le domaine. Lécriture qui demandait plus defforts et coûtait plus cher papier, plumes, les autochtones et le québec rencontres historiques sociales politiques et culturelles LOrganisation des Nations Unies pour lalimentation et lagriculture FAO a par ailleurs été invitée par plusieurs des membres de lInstance permanente à élaborer un cadre juridique des politiques alimentaires pour les populations autochtones. Il faudra cinq années de plus pour que Jacques Cartier revienne dans la vallée du Saint-Laurent, après bien des hésitations de la part du roi. Cette fois, il nest plus que le pilote dune réelle entreprise de colonisation dirigée par Jean-François de La Rocque, seigneur de Roberval, à la tête de plus de cinq cents hommes embarqués sur dix navires. Jacques Cartier simpatiente et part en premier le 23 mai 1541 avec la moitié des effectifs. Une fois à Terre-Neuve, ne voyant pas arriver son supérieur, il se rend seul à Stadaconé. Le marin malouin ment au chef Agona sur le sort des Amérindiens quil a amenés en France lors du voyage précédent qui sont tous morts et il visite de nouveau Hochelaga pour conclure à linexistence du fameux passage vers la Chine. Lhivernage est rendu plus difficile que la fois précédente par lhostilité des Amérindiens qui harcèlent les Français. Mais lespoir revient avec la découverte de pierres comme des diamants, les plus beaux, les mieux polis et les mieux taillés quon puisse voir. Jacques Cartier décide de rentrer au plus vite à Saint-Malo avec son trésor et, en juin 1542, lorsquil rencontre enfin Roberval dans le golfe du Saint-Laurent, il refuse de revenir avec lui jusquà Stadaconé. Roberval sy rend donc seul et sa tentative de colonisation échoue lamentablement. Ce dernier doit rentrer à Saint-Malo lété suivant. Quant aux diamants de Cartier, ils ne sont que de la pyrite de fer sans aucune valeur. Spécialisés dans létude des relations ethniques au Québec, au Canada et. Extrait de la revue Année sociologique, no 7, 1904, pp. 225 à 230. Texte reproduit in Marcel Mauss, Oeuvres 3. Cohésion sociale et division de la sociologie pp. 68 à 73. Paris: Les Éditions de Minuit, 1969, 734 pages. Collection: Le sens commun. les autochtones et le québec rencontres historiques sociales politiques et culturelles dimensions normatives de politiques publiques dans des domaines tels que la 800 personnes, ce qui est considérable pour une population de 10 000 colons. Mais La montée en flèche des tensions entre les Français et les Anglais pour le contrôle de la traite des fourrures en Amérique du Nord motive la signature du, en 1713. Aux termes de ce traité, la France conserve l, les îles du Saint-Laurent et les droits de pêche au large de, mais concède lAcadie aux Britanniques et reconnaît à ces derniers lautorité sur le territoire septentrional de la et sur lîle de Terre-Neuve. Les et les Passamaquoddy se considèrent comme amis, alliés et non pas sujets de la Couronne française. Ils sestiment propriétaires légitimes du territoire concédé à la Couronne britannique. Le manque de consultation quant aux modalités du traité et labsence de compensations pour les Mikmaq, les et les Passamaquoddy fâchent énormément ces peuples. Morris Zaslow, The Opening of the Canadian North, 1870-1914 Sassurer de lengagement et de la contribution des aînés autochtones dans la conception et la mise en œuvre des services, des activités et des événements. Dans le domaine de la géographie humaine; on y retrouve 1 chercheur Quant aux Premières Nations des bassins des fleuves Mackenzie et Yukon, leurs membres habitaient sur un vaste territoire caractérisé par une faible population de gibier, et de longs et rudes hivers. Comme la plupart des autres Premières Nations du pays, celles des bassins des fleuves Mackenzie et Yukon étaient principalement occupées à vaquer à leurs activités de survie quotidienne. À ce titre, ces Premières Nations étaient regroupées en plusieurs groupes indépendants, composés de diverses unités familiales qui collaboraient entre elles. Chaque groupe chassait sur un territoire distinct, dont les frontières étaient déterminées par la tradition et lusage. Chaque groupe sélectionnait un chef en fonction de ses besoins particuliers du moment. Par exemple, durant la chasse au caribou, on choisissait le chasseur le plus habile pour diriger le groupe. Ressources alimentaires Cette étude constitue un apport majeur à lhistoire sociale, politique et culturelle non seulement de Montréal, mais plus largement du Canada durant limmédiat après-guerre. Elle permet en particulier de considérer sous un angle neuf lintervention du gouvernement fédéral en matière de politique familiale en faisant ressortir le rôle dynamique joué par des mouvements citoyens qui militèrent pour faire de la famille un enjeu public de première importance. Ainsi loin de considérer cette période comme celle de limposition libérale dun certain modèle social, louvrage innove en nous faisant découvrir, à partir de cas concrets, tout un espace de négociations, dinnovations et de contestations largement méconnu. A bien des égards, il sagit dune étude dont les conclusions obligeront une relecture des origines de la Révolution tranquille québécoise. Entre autres, une place plus grande devra désormais être faite à la parole des gens ordinaires. Lanalyse, très solidement théorisée et bien campée dans lhistoriographie est soutenue par des recherches empiriques dune étendue remarquable alors que lauteur utilise une grande variété de sources émanant de toutes les composantes de la société montréalaise. Inventif dans ses procédés narratifs et méthodologiques, clairement et intelligemment écris, louvrage séduit, passionne et convainc. Assurer la participation des populations autochtones aux stratégies de gestion et de conservation des ressources et au suivi des stratégies en faveur du développement durable. Siècle, il est plausible de prétendre quune portion similaire de la population . Montréal: Les Éditions lHexagone, 1982, 234 pp. Le manifeste Décolonisons les arts! évoque le danger de mettre en place des mesures cosmétiques qui peuvent faire craindre que la question de la diversité devienne un effet de mode superficiel. Ces mesures cosmétiques consistent, par exemple, à mettre en lumière et en circulation une poignée dartistes racisées et leurs spectacles, à nommer une ou deux personnes racisées à la tête dun organisme, ou à prendre lhabitude dengager une ou deux artistes racisées dans ses productions. Il sagit bien entendu dinitiatives louables qui peuvent signifier le début dun changement. Mais il serait regrettable de sen contenter ; un véritable projet de décolonisation des arts et des imaginaires passe par une remise en cause plus profonde des structures et fonctionnements des arts vivants et par une interrogation des esthétiques et des récits dominants. les autochtones et le québec rencontres historiques sociales politiques et culturelles marins et autant de soldats. Les Compagnies franches de la Marine furent.